Protection de la personne et déontologie
Le psychopraticien est un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie. Son accompagnement tend à soulager les souffrances, les angoisses et les crises des individus.
Le psychopraticien intervient dans les champs suivants :
- Les problématiques sociales : personnes victimes de violences, de harcèlement, soumises à une addiction…
- Les problématiques relationnelles : confiance et estime de soi, relations à l’autre, conflits…
- Les troubles réactionnels à un évènement de la vie : épuisement au travail, burn-out, rupture, chômage, divorce, deuil…
- Les troubles de l’adaptation : sociaux, familiaux, professionnels…
Il peut répondre à la demande d’un professionnel de santé (psychiatre, médecin généraliste, sage-femme, etc…) qui lui adresse des patients souffrant de troubles psychopathologiques qui peuvent bénéficier de la méthode thérapeutique qu’il pratique. Ses connaissances en psychopathologie lui permettent de repérer d’éventuels troubles psychiques, d’adapter son accompagnement et si nécessaire, d’orienter à son tour le patient vers d’autres spécialistes de la santé psychique ou d’autres professionnels en adéquation avec sa problématique ou sa symptomatologie.
L’exercice de la profession de psychopraticien est protégé et régi par l’AEP (Association Européenne de Psychothérapie) depuis 1995 et par la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse) depuis 1996. L’objectif est de protéger le public et les praticiens contre les mauvais usages de la psychothérapie et de la psychanalyse et l’abus des méthodes qui se réclament de cette discipline sans y appartenir. Ce code de déontologie pose le principe général des droits de la personne et la préservation de sa vie privée en garantissant notamment le secret professionnel.